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L'information vient de nous parvenir, la CORFA a mis à jour les algorithmes d'enseignement et les fiches de pharmacologies.

Les modifications sont les suivantes :


– Gestion des voies aériennes et de la ventilation Adulte et pédiatrique : simplification de l’arborescence.

– ACR pédiatrique : Amiodarone lors de FV/TV non soumis à « délégation médicale » et donc n’est plus en rouge.

– Etat septique pédiatrique : retrait de l’embranchement renvoyant à la gestion des VAS car transverse à n’importe quel algorithme et non spécifique.

– TCC pédiatrique : retrait de l’embranchement renvoyant au non transport car transverse à n’importe quel algorithme et non spécifique au TCC. La note de bas de page sur les considérants amenant à la réflexion du non-transport est conservée néanmoins.

Dans les fiches de pharmacologie, ajout dans la fiche Méthylprednisolone d’une notion concernant le risque d’hyperglycémie lors de prise de corticoïdes sous effets indésirables :

"Hyperglycémie: Les corticoïdes induisent dès la première prise une augmentation de la néoglucogenèse hépatique et de la lipolyse ainsi qu’une réduction du transport du glucose dans le muscle squelettique. Toutefois l’hyperglycémie n’est pas systématique car chaque patient a une capacité d’adaptation de sécrétion d’insuline différente, dépendante de ses antécédents familiaux, génétiques et médicaux (syndrome métabolique, diabète préexistant ou sous jacent)." Source : Bastin M, Andreelli F. Diabète et corticoïdes : nouveautés et aspects pratiques. La Revue de Médecine Interne. 1 sept 2020;41(9):607‑16. Disponible sur : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0248866320301910
 

Vers le site de la CORFA

 

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Ce week-end est l'occasion de mettre sous le feu des projecteurs notre partenaire de première importance, le 144 est ses régulateur·rice·s.

Chaque jour il·elle·s répondent à la population, trient les appels d'urgences, trouvent la meilleure des réponses, engagent les secours et nous aident dans notre mission de secours.

Sans cette précieuse aide, nous resterions bien moins efficaces.

Plusieurs manifestations s'organisent dans les cantons Suisses. Vous trouverez de plus amples informations sur le site de l'Interassociation de sauvetage (IAS).

Merci à nos centrales CASU pour leur travail au quotidien.
 

Agenda des manifestations sur le site de l'IAS

 

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Mardi 2 avril nous apprenions par la presse qu'un hélicoptère d'Air-Glaciers s'était crashé en Valais, sur les pentes du Petit-Combin entrainant le décès de 3 personnes qui serait semble-t-il le pilote, le guide et un client.

Nous envoyons ici à tout le personnel d'Air-Glaciers et aux familles des victimes toutes nos condoléances et la force nécessaire pour surmonter ces moments difficles.
 

Information sur le site de la RTS

 

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l'ILCOR a publié en ligne quelques adaptations des recommandation en matières de réanimation cardiopulmonaire. Ces recommandation sont actuellement en format brouillon.

Ci-dessous les 17 mises à jour en traduction libre issues de la publication officielle (cf lien ci-après).

1) Nous suggérons d'effectuer les compressions thoraciques sur une surface ferme lorsque cela est pratique et ne retarde pas de manière significative le début des compressions thoraciques (recommandation faible, preuves à très faible degré de certitude).
Nous déconseillons de déplacer un patient d'un matelas ferme vers le sol pour améliorer la profondeur des compressions thoraciques (faible recommandation, très faible niveau de certitude des preuves).
Nous suggérons d'activer le mode RCP pour augmenter la rigidité du matelas si cela est possible pour les arrêts cardiaques à l'hôpital (déclaration de bonne pratique).
Pour les systèmes de soins de santé qui ont déjà incorporé des planches dorsales dans leur utilisation de routine pendant les réanimations, les preuves ont été jugées insuffisantes pour suggérer de ne pas continuer à les utiliser (recommandation faible, très faible certitude des preuves).
Pour les systèmes de santé qui n'ont pas introduit de planches dorsales, l'amélioration limitée de la profondeur de compression et l'incertitude quant aux effets néfastes semblent insuffisantes pour justifier les coûts d'achat des planches dorsales et de formation du personnel à leur utilisation (faible recommandation, très faible certitude des preuves).

2) Les services médicaux d'urgence qui mettent en place des systèmes d'AED assistés par une centrale doivent monitorer et évaluer l'efficacité de leur système (déclaration de bonne pratique).
Une fois l'arrêt cardiaque reconnu lors de l'appel d'urgence et la RCP commencée, les régulateur·rice·s doivent demander s'il y a un AED (ou un défibrillateur) immédiatement disponible et demander à l'appelant de les informer de l'arrivée de celui-ci sur le site (déclaration de bonne pratique).
Si un AED n'est pas immédiatement disponible et s'il y a plus d'un secouriste sur les lieux, les régulateur·rice·s doivent donner des instructions pour localiser et récupérer un AED. Les instructions de récupération doivent être étayées, lorsque les ressources le permettent, par des registres actualisés sur l'emplacement et l'accessibilité des AED disponibles au public et leur accessibilité (déclaration de bonne pratique).
Une fois qu'un AED est disponible, les régulateur·rice·s doivent donner des instructions sur son utilisation (déclaration de bonne pratique).

3) Les preuves de l'efficacité clinique des AED ultraportables ou de poche sont actuellement insuffisantes pour formuler une recommandation de traitement.

Lacunes dans les connaissances
L'effet de l'utilisation de AED ultraportables ou de poche sur les résultats cliniques critiques et importants.
Un consensus sur la définition d'un AED ultraportable
L'efficacité clinique (c'est-à-dire si les appareils fonctionnent dans des conditions optimales) ou l'efficacité clinique (dans des conditions réelles) des AED ultraportables.
Les performances des AED ultraportables par rapport aux AED standard : Ces recherches doivent porter sur les mesures de processus (par exemple, le délai de défibrillation), les preuves d'efficacité (par exemple, la fin de la fibrillation, le retour du rythme organisé, le ROSC) et l'efficacité clinique (par exemple, la survie avec une issue neurologique favorable, la survie jusqu'à la sortie de l'hôpital).
Le rapport coût-efficacité des défibrillateurs ultraportables dans différents contextes (par exemple, à domicile, par des programmes communautaires d'intervention bénévole et dans des lieux publics).
Comment organiser et entretenir au mieux les défibrillateurs ultraportables.

4) Cibles oxygène
Nous recommandons l'administration d'oxygène à 100 % jusqu'à ce que la saturation artérielle en oxygène ou la pression partielle d'oxygène artériel puisse être mesurée de manière fiable chez les adultes en réanimation après un arrêt cardiaque en milieu préhospitalier (recommandation forte, preuves de certitude modérée) et en milieu hospitalier (recommandation forte, preuves de faible certitude).
Nous recommandons d'éviter l'hypoxémie chez les adultes en réanimation après un arrêt cardiaque, quel que soit le contexte (recommandation forte, preuves à très faible degré de certitude).
Après une mesure fiable des valeurs du taux d'oxygène artériel, nous suggérons de viser une saturation en oxygène de 94 % à 12 % ou une pression partielle d'oxygène artériel de 75 à 100mmHg (≈10-13 kPa) chez les adultes en réanimation après un arrêt cardiaque, quel que soit le contexte (déclaration de bonne pratique).
Lorsqu'ils se fient à l'oxymétrie de pouls, les professionnel·le·s de la santé doivent être conscient·e·s du risque accru d'inexactitude pouvant dissimuler une hypoxémie chez les patient·e·s dont la peau est plus foncée (déclaration de bonne pratique).
Cibles de dioxyde de carbone
Nous suggérons de viser la normocapnie (une pression partielle de dioxyde de carbone de 35-45 mm Hg ou ≈4,7-6,0 kPa) chez les adultes en réanimation après un arrêt cardiaque (faible recommandation, certitude modérée20 des preuves).

5) Les preuves scientifiques sont insuffisantes pour recommander un objectif de pression artérielle spécifique après un arrêt cardiaque. Par conséquent, nous suggérons une pression artérielle moyenne d'au moins 60 à 65mmHg chez les patient·e·s après un arrêt cardiaque extrahospitalier (preuves de certitude modérée à faible) ou un arrêt cardiaque à l'hôpital (preuves de certitude faible à très faible).

6) Nous suggérons de prévenir activement l'hyperthermie en visant une température ≤37,5 °C pour les patient·e·s qui restent comateux·euses après une réanimation suite à un arrêt cardiaque (recommandation faible, preuves à faible certitude).
La question de savoir si des sous-groupes de patient·e·s ayant subi un arrêt cardiaque peuvent bénéficier d'une hypothermie ciblée à 32 °C ou 34 °C reste incertaine.
Les patient·e·s comateux·euses souffrant d'une légère hypothermie après la réanimation ne doivent pas être réchauffés activement pour atteindre la normothermie (déclaration de bonne pratique).
Nous déconseillons l'utilisation systématique du refroidissement préhospitalier par perfusion rapide de grands volumes de liquide intraveineux froid immédiatement après la réanimation (recommandation forte, preuves d'une certitude modérée).
Nous suggérons des techniques de contrôle de la température en surface ou par voie endovasculaire lorsque le contrôle de la température est utilisé chez des patient·e·s comateux·euses après une réanimation (faible recommandation, preuves à faible degré de certitude).
Lorsqu'un dispositif de refroidissement est utilisé, nous suggérons d'utiliser un dispositif de contrôle de la température qui comprend un système de rétroaction basé sur la surveillance continue de la température afin de maintenir la température cible (déclaration de bonne pratique).
Déclaration de bonne pratique antérieure sur la durée de la prévention de la fièvre
Nous suggérons une prévention active de l'hyperthermie pendant au moins 72 heures chez les patient·e·s ayant subi un arrêt cardiaque et qui demeurent comateux·euses (énoncé de bonnes pratiques).
Déclaration de bonne pratique 2024 sur la durée de la prévention de l'hyperthermie
Nous suggérons une prévention active de l'hyperthermie pendant 36 à 72 heures chez les patient·e·s ayant subi un arrêt cardiaque et qui restent comateux·euses (déclaration de bonne pratique). qui restent comateux (déclaration de bonne pratique).

7) Nous déconseillons l'utilisation de médicaments prophylactiques contre les crises d'épilepsie chez les adultes ayant subi un arrêt cardiaque (recommandation faible, preuves à très faible degré de certitude).
Nous suggérons le traitement des crises cliniquement apparentes et électrographiques (EEG) chez les adultes ayant subi un arrêt cardiaque (déclaration de bonne pratique).
Nous suggérons le traitement selon les schémas d'EEG rythmiques et périodiques qui se situent dans le continuum ictal interictal chez les adultes comateux après un arrêt cardiaque (faible recommandation, preuves de faible certitude).

8) Nous suggérons que la réanimation cardio-pulmonaire extracorporelle (ECPR) peut être envisagée comme thérapie de sauvetage pour des adultes sélectionnés ayant subi un arrêt cardiaque en dehors de l'hôpital lorsque la réanimation cardiopulmonaire conventionnelle ne parvient pas à rétablir la circulation spontanée dans les contextes où elle peut être mise en œuvre (recommandation faible, niveau d'information peu élevé, preuves à faible degré de certitude).
Nous suggérons que la réanimation cardio-pulmonaire extracorporelle (ECPR) puisse être considérée comme une thérapie de sauvetage pour des adultes sélectionnés ayant subi un arrêt cardiaque à l'hôpital lorsque la réanimation lorsque la réanimation cardio-pulmonaire conventionnelle ne parvient pas à rétablir la circulation spontanée dans les contextes où elle peut être mise en œuvre (recommandation faible, preuves à très faible degré de certitude).

9) Nous suggérons l'accouchement du fœtus par césarienne perimortem pour les femmes en arrêt cardiaque au cours de la seconde moitié de la grossesse (recommandation faible, preuves à très faible degré de certitude).
Il n'y a pas suffisamment de preuves pour définir un intervalle de temps spécifique à partir duquel l'accouchement devrait être réalisé.
Des soins de réanimation habituels de haute qualité et des interventions thérapeutiques qui ciblent la ou les causes les plus probables de l'arrêt cardiaque restent importantes dans cette population.
Les preuves sont insuffisantes pour formuler une recommandation sur l'utilisation de l'inclinaison latérale gauche et/ou du déplacement de l'utérus pendant la RCP chez la patiente enceinte.
La RCP peut être envisagée comme thérapie de sauvetage pour certaines patientes ayant subi un arrêt cardiaque pendant la grossesse ou dans la période postnatale lorsque la RCP conventionnelle échoue et dans les contextes où elle peut être mise en œuvre (déclaration de bonnes pratiques).
Cette déclaration de bonne pratique ne remplace pas la recommandation de traitement de l'ALS pour l'utilisation de l'ECPR en général.
La préparation de l'établissement et l'éducation à la réanimation sont nécessaires pour répondre aux physiologiques uniques de l'arrêt cardiaque pendant la grossesse (déclaration de bonne pratique).

10) Nous suggérons que chez les nourrissons et les enfants dont la circulation est rétablie à la suite d'un arrêt cardiaque à l'hôpital ou en extrahospitalier, une TA systolique >10ème percentile pour l'âge devrait être visée (recommandation faible, preuves à très faible degré de certitude).

11) Nous suggérons l'utilisation de la ventilation au masque plutôt que l'intubation trachéale ou supraglottiques dans la prise en charge des enfants en arrêt cardiaque dans un contexte extrahospitalier (recommandation faible, preuves de très faible certitude).
Les preuves de qualité sont insuffisantes pour étayer une recommandation pour ou contre l'utilisation de la ventilation au masque par rapport à l'intubation trachéale ou supraglottiques pour les arrêts cardiaques en milieu hospitalier.
L'objectif principal de la réanimation cardiopulmonaire est une ventilation et une oxygénation efficaces, par quelque moyen que ce soit, sans compromettre la qualité des compressions thoraciques. Nous suggérons que les clinicien·neSs envisagent de passer à une intervention avancée sur les voies aériennes (intubation supraglottique ou trachéale) lorsque l'équipe dispose de l'expertise, des ressources et de l'équipement suffisants pour permettre la mise en place avec un minimum d'interruptions des compressions thoraciques ou lorsque le ballon de ventilation n'assure pas une oxygénation et une ventilation adéquates (déclaration de bonne pratique).

12) Il n'existe actuellement aucune preuve permettant de formuler une recommandation de traitement sur un débit ventilatoire spécifique en réanimation cardiopulmonaire pédiatrique avec un moyen de venilation avancée en place.
En cas d'arrêt cardiaque survenant alors qu'un moyen de ventilation avancé est en place, il peut être raisonnable d'utiliser des débits ventilatoires >10 respirations par minute.
Le groupe de travail PLS suggère d'utiliser des débits ventilatoires proches des fréquences respiratoires adaptées à l'âge, en évitant l'hypoventilation et l'hyperventilation (bonnes pratiques).

13) Chez les prématurés nés à moins de 37 semaines d'âge gestationnel dont on estime qu'ils ne nécessitent pas de réanimation immédiate à la naissance, nous recommandons de différer le clampage du cordon ombilical ne nécessitent pas une réanimation immédiate à la naissance, nous recommandons de différer le clampage du cordon ombilical d'au moins 60 secondes (recommandation forte, preuves de certitude modérée).
Chez les prématurés nés entre 28+0 et 36+6 semaines d'âge gestationnel qui ne bénéficient pas d'un clampage tardif du cordon, nous suggérons la traite du cordon ombilical comme une alternative raisonnable au clampage immédiat du cordon pour améliorer la santé du nourrisson. clampage immédiat du cordon pour améliorer les résultats hématologiques du nourrisson.
Les circonstances individuelles de la mère et de l'enfant doivent être prises en compte (recommandation conditionnelle, preuves à faible degré de certitude).
Nous déconseillons la traite du cordon pour les nourrissons nés à moins de 28 semaines de gestation (recommandation faible, preuves à faible degré de certitude). Les preuves sont insuffisantes pour formuler une recommandation concernant la traite du cordon coupé dans ce groupe d'âge gestationnel.
Chez les prématurés nés à moins de 37 semaines d'âge gestationnel dont on estime qu'ils nécessitent une réanimation immédiate à la naissance, les données probantes sont insuffisantes pour formuler une recommandation concernant la prise en charge du cordon (recommandation faible, données probantes peu probantes).
Les données probantes sont insuffisantes pour formuler des recommandations sur la prise en charge du cordon en cas de conditions maternelles, fœtales ou placentaires considérées comme des critères d'exclusion dans de nombreuses études (fœtus multiples monochoriaux, anomalies congénitales, anomalies placentaires, allo-immunisation et/ou anémie fœtale, troubles fœtaux et maladie de la mère). Dans ces situations, nous suggérons des décisions individualisées basées sur la gravité de l'état et l'évaluation du risque maternel et néonatal (recommandation faible, preuves à très faible degré de certitude).
Lorsque les circonstances le permettent, le plan de prise en charge du cordon ombilical devrait être discuté entre les prestataires de soins maternels et néonatals et les parents avant l'accouchement et devrait prendre en compte les circonstances individuelles de la mère et de l'enfant (déclaration de bonne pratique).

14) Chez les nouveau-nés qui sont involontairement hypothermes après la naissance, il faut commencer à les réchauffer, mais il n'y a pas suffisamment de preuves pour recommander des taux de réchauffement rapides (≥0,5˚C/h) ou lents (<0,5˚C/h).
Quelle que soit la vitesse de réchauffement choisie, un protocole de réchauffement doit être utilisé. Une surveillance fréquente ou continue de la température doit être effectuée, en particulier si l'on utilise une température cible supraphysiologique pour accélérer la vitesse de réchauffement, en raison du risque d'hyperthermie. Chez tout nourrisson hypotherme, il convient de surveiller la glycémie, car il existe un risque d'hypoglycémie (déclaration de bonne pratique).

15) Nous suggérons l'utilisation de l'hypothermie thérapeutique par rapport aux soins standards seuls pour les nouveau-nés à terme (≥37+0 semaines d'âge gestationnel) atteints d'encéphalopathie hypoxique-ischémique modérée à sévère en évolution dans les pays à revenu faible et intermédiaire, dans des contextes où un niveau approprié de soins néonataux de soutien est disponible (recommandation faible, preuves de faible certitude).
Pour les nourrissons faiblement prématurés, dont l'âge gestationnel est compris entre 34+0 et 36+6 semaines, aucune recommandation ne peut être formulée en raison de l'insuffisance des données probantes.
L'hypothermie thérapeutique ne doit être envisagée, initiée et réalisée que dans le cadre de protocoles clairement définis, avec un traitement dans des établissements de soins néonataux disposant de capacités de soins multidisciplinaires et de ressources adéquates pour offrir une thérapie intraveineuse, une assistance respiratoire, une oxymétrie de pouls, des antibiotiques, des médicaments contre les crises d'épilepsie, des services de transfusion, une radiologie (y compris une échographie) et des tests pathologiques, le cas échéant. Le traitement doit être conforme aux protocoles utilisés dans les essais cliniques randomisés. La plupart des protocoles prévoient le début du refroidissement dans les 6 heures suivant la naissance, un contrôle strict de la température dans une fourchette spécifiée (généralement 33°C-34°C) et le plus souvent pour une durée de 72 heures avec un réchauffement sur une période d'au moins 4 heures. L'adoption de techniques d'hypothermie sans surveillance étroite, sans protocoles ou sans la disponibilité de soins intensifs néonatals complets peut entraîner un risque d'hypothermie. L'adoption de techniques d'hypothermie sans surveillance étroite, sans protocoles ou sans disponibilité de soins intensifs néonataux complets peut être préjudiciable (déclaration de bonne pratique).

16) Nous suggérons l'utilisation d'aides cognitives par les professionnel·le·s de la santé en réanimation (recommandation faible, preuves de très faible certitude).
Nous ne recommandons pas l'utilisation d'aides cognitives pour les prestataires non professionnel·le·s initiant la RCP (faible recommandation faible, preuves à faible degré de certitude).
Nous n'avons pas examiné l'utilisation d'aides cognitives dans le cadre de la formation des professionnel·le·s de santé ou des sauveteur·euse·s non professionnel·le·s en réanimation, de sorte qu'aucune recommandation pour ou contre ne peut être émise.

17) Nous suggérons l'utilisation de la réalité augmentée ou des méthodes traditionnelles pour la formation BLS des profanes et des professionnel·le·s de la santé (recommandation faible, preuves à très faible degré de certitude).
Nous suggérons de ne pas utiliser la réalité virtuelle uniquement pour la formation BLS et ALS des profanes et des professionnel·le·s de la santé (recommandation faible, preuves très peu probantes).

 

Document sur le site de l'ILCOR

 

Cette news a été soumise par Cédric Frioud
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Le numéro 20 (1) 2024 de la revue Emergency Care Journal a été publiée ce jour. Il contient l'article d’un service d’ambulance genevois qui porte sur la comparaison de la civière à aubes et du matelas coquille, en termes de performance temporelle notamment. La traduction du résumé est la suivante :

"Des recherches récentes ont montré des résultats contradictoires sur l'utilisation de la stabilisation de la colonne vertébrale dans les soins préhospitaliers, certaines directives exprimant des inquiétudes quant à l'absence potentielle de bénéfices ou de dommages. Le transport sur une planche peut provoquer des douleurs, une gêne et des escarres, tandis que la technique du log-roll peut entraîner des mouvements inutiles et aggraver des blessures existantes. La civière à aubes et le matelas à dépression offrent une immobilisation et un confort comparables ou supérieurs à ceux de la planche. Le temps écoulé en préhospitalier est crucial et les patients dont le pronostic vital est engagé doivent faire l'objet de procédures de stabilisation rapides.
Malgré cela, certaines études ont négligé la civière à aubes en tant que dispositif de stabilisation de la colonne vertébrale. L'objectif principal était de comparer le temps nécessaire pour stabiliser la colonne vertébrale à l'aide d'une civière à aubes par rapport à un matelas à dépression.
 
Il s'agissait d'une expérience de simulation monocentrique, parallèle, randomisée (enveloppe scellée), de supériorité, ouverte et contrôlée. Tous les étudiant·e·s ambulancier·ère·s, les ambulancier·ère·s diplômé·e·s et les techniciens ambulanciers qui travaillaient dans le service d’ambulance concerné pouvaient participer à l'étude, à l'exception de l'équipe chargée de l'étude.
Le groupe expérimental a dû utiliser une civière à aubes, tandis que le groupe témoin (contrôle) a utilisé un matelas à dépression. Quinze participants ont été inclus.
Le groupe utilisant la civière à aubes a eu besoin de moins de temps pour effectuer la procédure de stabilisation (médiane [Q1 ; Q3] : 127 secondes [111;145] contre 212 [156;237], p=0.005).
 
L'utilisation d'une civière à aubes pour la stabilisation de la colonne vertébrale est plus efficace en termes de temps que celle d'un matelas à dépression."

Nous vous invitons à parcourir l’article complet puisqu’il offre également un bon aperçu de la littérature actuelle sur le sujet :-)
 

 

Cette news a été soumise par Loric Stuby
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Découvrez l’intervention de Marie Wicht dans l’émission « On en parle » sur RTS La Première.

Ambulancière à Genève, elle a profité de son mandat à la RTS pour mettre en lumière la problématique du sans-abrisme en Suisse.

Être sans-abris en hiver

 

Cette news a été soumise par Wicht Marie
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